Mardi, la Banque CIBC notamment a prédit que le S&P/TSX regagnerait du terrain sur les Bourses mondiales en 2014.
Les arguments invoqués par les stratèges : une accélération de l’économie mondiale est favorable aux marchés dits « cycliques » tel que le S&P/TSX et devrait aussi nourrir les bénéfices des producteurs de ressources, même si on est loin du super-cycle de la demande des matières premières qui a fait bondir le S&P/TSX entre 2001 et 2007.
Pour la première fois depuis trois ans, la Banque mondiale parle de "point tournant" pour l’économie mondiale, et révise à la hausse de 3 à 3,2 % ses prévisions de croissance mondiale pour 2014, comparativement à la croissance de 2,4 %, en 2013.
La courbe du haut montre la performance du S&P/TSX par rapport au S&P 500. Celle du bas : le huard
La chute marquée de 10 % du huard canadien depuis un an devrait aussi donner un coup de pouce aux exportateurs en gonflant leurs revenus réalisés à l’étranger.
Le huard a touché 90,98 cents US US, son plus faible niveau depuis 2009, tôt mercredi matin, avant de se ressaisir à 91,50 cents, à mi-séance.
Martin Roberge, stratège quantitatif de Canaccord Genuity, chiffre l’impact qu’a historiquement eu la baisse de notre devise sur la performance de l’indice torontois S&P/TSX, par rapport à celle de l’indice américain S&P 500.
Le S&P/TSX connaît une performance relative de 10 % supérieure à celle du S&P 500, 12 mois après que le huard ait perdu au moins 10 %, et une performance relative de 15 % supérieure deux ans plus tard, si l’on se fie à la médiane des cinq derniers reculs d’au moins 10 % du huard.
« Le S&P/TSX commence à mieux performer lorsque le huard cesse sa descente, puisque les investisseurs étrangers préfèrent attendre que notre devise ait fini de se déprécier avant d’investir leurs billes dans nos actions », explique M. Roberge.
La révision à la hausse des profits commence