Laurence Fink, le chef de la direction de la plus importante firme de gestion de portefeuille au monde BlackRock, qui administre notamment les fonds négociés en Bourse iShares offerts au Canada, ne se range pas derrière les autres banquiers concernant les nouvelles règles de capital Basel III.
Ces nouvelles règles exigent que toutes les banques détiennent des réserves en capital qui équivalent à 7 % de leurs actifs.
Les institutions les plus importantes doivent mettre de côté des réserves additionnelles de 2,5 %, une contrainte qui pénalise les plus grandes banques américaines, a récemment décrié Jamie Dimon, le grand patron de JP Morgan Chase.
M. Fink croit au contraire que des banques mieux nanties en capital auront à payer moins pour récolter du capital des marchés, ce qui devrait améliorer leurs rendements financiers et non leur nuire, a-t-il à une conférence à Toronto.
Toute règle qui atténue la volatilité des bénéfices et des rendements des banques devrait revaloriser leur titre en Bourse, a-t-il fait valoir.
« Si les marchés sont efficaces et que les investisseurs récompensent les banques affichant une progression plus fiable des bénéfices, le rendement de l’avoir des banques devrait s’améliorer », a ajouté M. Fink.