Deux stratèges, deux stratégies
«La volatilité croîtra au cours des prochains mois (avec la meilleure croissance économique, une hausse des taux et du dollar américains), mais le consensus d’une correction est un peu trop répandu pour qu’il devienne une véritable cassure boursière. Les conditions pour un marché baissier, soit la combinaison d’une hausse des taux et d’une baisse des bénéfices, ne sont pas présentes», ajoute le stratège de Bank of America Merrill Lynch.
M. Hartnett suggère à ses clients de laisser passer l’orage en investissant dans les grandes multinationales mondiales.
M. Roberge, de Canaccord Genuity, voit le mouvement de repli sous un tout autre jour. Il espère qu'il préparera le terrain à une nouvelle hausse boursière qui prolongerait le marché haussier jusqu’au printemps.
Cette phase verrait les titres les sensibles à l’économie (dont les producteurs de métaux de base canadiens) mener la charge, grâce à la ré-accélération de croissance mondiale que signale actuellement les indicateurs avancés de divers pays.
«Les perspectives pour une meilleure croissance économique s’améliorent alors que les banques centrales sont prêtent à tolérer plus d’inflation. C’est pourquoi nous gardons le cap sur notre stratégie tant que l’évaluation des titres cycliques n’aura pas rattrapé en partie l’évaluation généreuse des titres défensifs», dit-il.