Même s’il s’est positionné pour un mouvement de repli entre août et novembre, Martin Roberge, stratège de Canaccord Genuity, n’exclut pas la formation d’une bulle boursière.
Les banques centrales procurent toujours des stéroïdes aux spéculateurs avec leurs taux anémiques qu’elles destinent avant à leurs économies.
Mais quelle allure pourrait prendre une telle bulle ?
En se référant aux pointes boursières connues en 1956, 1987 et 2000, M. Roberge indique qu’il faudrait que le S&P 500 atteigne 2375 points soit 17 % de plus que son niveau actuel pour devenir une « bulle ».
Ce niveau serait 60 % supérieur à la moyenne mobile de 200 jours de cet indice (actuellement de 1483), ce qui correspond à la déviation observée lors des sommets de 1956, 1987 et 2000, précise le stratège.
M. Roberge rappelle toutefois que tous ces sommets ont été précédés par une hausse des taux par la Réserve fédérale, d’où la nervosité de bien des investisseurs envers chaque déclaration des gouverneurs de la banque centrale américaine.
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