Les stratèges des grandes firmes de courtage américaines sont prolifiques, avec des mises à jours fréquentes de leur stratégie de placement.
Certains diront qu’ils existent pour inciter les clients à négocier et par le fait même, pour générer des revenus pour leur employeur.
À leur décharge, leurs clients, que ce soit les caisses de retraite, les fonds de couverture ou les fonds communs, sont constamment dans les marchés et cherchent de nouvelles idées, thèmes ou tendances pour faire mieux que les indices ou leurs concurrents.
C’est à ces pros actifs que s’adresse toute la littérature des stratèges, qui conseillent des rotations de secteurs, de devises et de pays, etc.
L’investisseur moyen n’a pas à se prêter à ce type de jeu à court terme heureusement, mais il peut tout de même trouver matière à réflexion dans les écrits des stratèges.
En ce vendredi d’avant la Fête des Patriotes, le stratège mondial de Credit Suisse, le Britannique Andrew Garthwaite, fait encore une fois la démonstration de son savoir-faire, en dissertant, 90 graphiques et tableaux à l’appui, sur la hausse des taux d’intérêt et son impact sur les Bourses.
Ses conclusions : investir au Japon et dans les marchés émergents, préférer l’Europe aux États-Unis, faire un virage cyclique tout en privilégiant les banques et la technologie, peut difficilement être reproduit par le petit investisseur.
Néanmoins, on peut en tirer de bonnes explications de phénomènes financiers très complexes et de l’inspiration.
En voici quelques-unes :
Le marché baissier des obligations est commencé