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Pour 2015, l’équipe de stratèges de BMO Marchés des capitaux reste fidèle à un thème qui lui est cher : le marché haussier se poursuivra pour une septième année, quoiqu’en disent les incrédules.
Brian Belski, le stratège en chef, établi à New York, est convaincu que tous les ingrédients sont encore réunis pour prolonger le marché haussier qui pourrait s’étirer encore longtemps, avec évidemment des soubresauts en cours de route.
Il a d’ailleurs baptisé la hausse des cours depuis six ans de « marché haussier furtif » (stealth bull market).
« C’est le marché haussier le moins aimé que j’ai pu voir en carrière. Personne n’y croit et tous regardent par dessus leur épaule pour détecter ce qui lui mettra fin », écrit-il dans le rapport annuel de prévisions de BMO.
Il attribue le scepticisme des investisseurs aux traumatismes qu’ont causés les deux dégringolades de 2001 et de 2009.
« La peur est le principal facteur de motivation des investisseurs et les empêchent de reconnaître la transformation structurelle et massive des entreprises américaines depuis la crise. Elles sont maintenant parmi les actifs les mieux positionnés dans le monde », insiste-t-il.
Ses clients ont du mal à croire, entre autres, que les entreprises américaines ont les meilleurs bilans depuis les années 1950. La croissance de leurs profits et de leurs dividendes est aussi la plus stable depuis des décennies.
+ 9,7 % pour le S&P, + 5,6 % pour le TSX