BLOGUE. Les observateurs ont été nombreux à critiquer les banques centrales pour leurs largesses qui bénéficient surtout à Wall Street et bien peu à «Main Street».
D’autres experts commençaient aussi à s’inquiéter du fait que le maintien artificiel de taux zéros semblait perdre graduellement de son effet sur l’économie, six ans après le début de la reprise.
Quoi de mieux donc qu’une baisse du prix de l’essence à la pompe pour regarnir les portefeuilles des consommateurs de «Main Street» et pour redistribuer par le fait même une partie de la richesse américaine ailleurs dans le monde.
Les régions importatrices de pétrole tels que l’Europe, le Japon, l’Inde et plusieurs pays émergents d’Asie, reçoivent ainsi un coup de pouce bienvenu pour stimuler leur propre économie et résorber les déficits de leur compte courant.
Par exemple, l’Inde pourrait économiser 28 milliards de dollars, ou 1,5 % de son PIB, si le prix moyen se stabilisait à 80$US le baril l’an prochain.
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