Des cibles potentielles : Rexall, London Drugs
M. Caicco évoque donc des possibilités pour Jean Coutu.
Avant même la vente du dernier bloc d’actions de Rite-Aid, M. Caicco évaluait la capacité d’acquisition de Jean Coutu à un milliard de dollars.
C’est amplement, dit-il, pour acquérir ou s’allier aux chaînes canadiennes Katz (420 pharmacies Rexall et PharmaPlus, surtout en Ontario, évaluées à 1,7 G$) ou encore London Drugs (77 pharmacies en Alberta et en Colombie-Britannique, évaluées à 800 M$ à 1 G$) ou encore de plus petits acteurs tels que Procurity, Peoples ou des coopératives.
M. Caicco calcule que l’achat de Katz pour 1,7 G$ ajouterait 31 % au bénéfice de Jean Coutu.
«Hors du Québec, Jean Coutu aura besoin d’un partenaire-grossiste pour calquer son mode de fonctionnement au Québec. Elle pourra aussi vendre les génériques que fabrique sa filiale Pro-Doc dans les pharmacies acquises, à l’exception de l’Ontario. À moins de payer trop cher pour une proie, il est difficile d‘imaginer que Jean Coutu ne puisse pas faire bénéficier ses actionnaires de sa participation au mouvement de consolidation.»
Empire pourrait lui vendre Lawton Drugs