Des choix par défaut
Il faut dire que hors des ressources, le paysage canadien est bien pauvre en titres, obligeant les investisseurs institutionnels à se déplacer d'un segment à l'autre en fonction des mérites relatifs de chacun.
Plusieurs titres refuge parmi les fournisseurs d'électricité et sociétés en forte croissance, par exemple, sont donc déjà bien évalués. Emera par exemple se négocie à un multiple élevé de 18,4 fois les bénéfices prévus dans 12 mois ; Dollarama s'échange à u multiple de 18 fois les siens.
Pas étonnant dans ce contexte que les fournisseurs de télécommunications et les câblodistributeurs deviennent des choix par défaut.
Jeff Fan de Banque Scotia, recommande chaudement Telus par exemple, car il sera le seul de son industrie en Amérique du Nord à accroître ses revenus et son bénéfice d’exploitation en 2013.
L’analyste prédit qu’à l’assemblée de mai, Telus prolongera jusqu’en 2016 sa politique d’une hausse annuelle de 10 % de son dividende, grâce à un nouveau plan de suppressions de coûts de 250 millions de dollars sur trois ans,
Rogers vient d’accroître son dividende de 10 % et devrait répéter cette hausse en 2014, prévoit M. Fan.
Les deux sociétés devraient aussi racheter activement de leurs actions.
Une mise en garde