Rogers et Québecor aussi touchés
Si la politique d’Ottawa favorise le service sans-fil de Vidéotron au Québec, Québecor pourrait toutefois être privé d’environ 1 $ par action si M. Paradis bloque aussi la vente de ses fréquences sans-fil ontariennes à Rogers.
Shaw Communications, qui a aussi vendu des fréquences à Rogers, pourrait aussi être privée d’un dollar par action.
« Les deux sociétés ont probablement perdu l’occasion de tirer de la valeur de ces fréquences », explique Tim Casey, de BMO Marchés des capitaux.
L’analyste craint que les récentes et prochaines décisions du ministre Paradis entraînent énormément d’incertitude pour les fournisseurs sans-fil établis, dont les actions pourraient en souffrir en Bourse, à court terme. À plus long terme, le brane-bas de combat actuel aura probablement peu d'impact sur les mérites d'investissement des fournisseurs établis.
M. Casey continue de recommander les titres de Telus, Rogers et Quebecor.
Les actions des fournisseurs sans-fil, fort populaires pour leurs dividendes, ont déjà perdu des plumes en Bourse au cours des dernières semaines.
Rogers a perdu 12 % depuis son sommet annuel du 10 avril, Telus 5,6 % depuis son propre sommet du 22 mai ; BCE a décliné de 5,5 % depuis le 22 mai, tandis que Quebecor a fléchi de 2 %.
En raison de l'incertitude qui prévaut, M. Moore de Credit Suisse, est plus sélectif dans ses choix de titres. Il préfère Québecor pour la qualité de ses actifs de câble et son service sans-fil concurrentiel. Parmi es fournisseurs établis, Telus offre aussi de meilleures perspectives de croissance et de retour de capital .