Rendement additionnel de 3,3 % depuis 1970
L’écart entre la banque la plus performance et la banque la moins performante en Bourse n’a toutefois été que de 6 % en 2012 parce que des facteurs externes communs à toutes les banques ont réduit les divergences entre les banques : les faibles taux d’intérêt, les nouvelles contraintes de capital imposées par les autorités et le ralentissement dans la croissance des prêts hypothécaires.
M. Reucassel s’attend toutefois à ce que cette divergence refasse surface puisque les facteurs d’influence externes s'atténueront, ce qui fera émerger de nouveau les différences dans le taux de réussite des stratégies de plus en plus distinctes des banques.
L’effet est moins prononcé pour le « retour à la moyenne » de la banque la plus performante. Néanmoins, la banque la plus performante en Bourse prend du retard sur le rendement des autres banques l’année suivante, 52 % du temps. De plus, cette même banque accuse alors un rendement moyen de 1,7 % inférieur à ses semblables, cette même année.
« Le retour à la moyenne est une stratégie de placement valable qui peut produire des rendements additionnels, si elle est répétée à long terme. Abstraction faite des frais de courtage et des impôts, avoir mser sur la pire banque à chaque année depuis 1970 aurait donné un rendement annuel composé de 3,3 % supérieur à l’indice bancaire », écrit M. Reucassel.
L’analyste note que le phénomène du « retour à la moyenne » s’est accéléré depuis 2000, parce que les résultats des banques ont été plus volatils, avance–t-il.
Miser sur CIBC et suivre BMO et T-D