BLOGUE. Ce n’est pas parce qu’on a connu la bulle techno de 2000 et celle des ressources en 2007 qu’il faut voir des bulles partout, mais force est d’admettre que les fonds de placements immobiliers à capital fermé (FPI) vont d’excès en excès.
Lorsque des entreprises telles que l’épicier Loblaw ou le géant média CBS en sont venus à tirer profit de l’engouement pour les PFI pour mettre en valeur des actifs ignorés par les investisseurs en les mettant dans un FPI, on aura compris que l’évaluation des FPI frise des sommets.
Loblaw a l’intention d’envoyer la majorité des immeubles et des baux, d’une valeur de 7 milliards, qui abritent ses épiceries dans un FPI en mars.
CBS vient tout juste d’annoncer qu’elle convertirait sa filiale d’affichage extérieur en FPI d’ici 2014, au lieu de la vendre comme le souhaitaient certains observateurs.
Les analystes sont pourtant nombreux à prévoir une autre année rentable pour les FPI, après quatre années fastes.
En 2012, les FPI ont procuré un rendement total (appréciation et distribution) de 16 %, par rapport à 7 % (appréciation plus dividende) pour le S&P/TSX. C'est quatre fois le rendement fourni par les obligations canadiennes (3,6 %), en 2012.
Les taux dérisoires gonflent la valeur de FPI