Des scénarios de création de valeur soutiennent l'intérêt
M. Van Aelst et son collègue Vishal Shreedhar, de la Financière Banque Nationale, restent fidèles à l’épicier malgré le ralentissement de la croissance de ses revenus et de ses bénéfices, ainsi que de la concurrence plus vive que lui livrent Loblaw, Sobeys, Wal-Mart et bientôt Target, parce qu’elle a encore les moyens financiers d’enrichir ses actionnaires, par acquisition ou en rachetant ses actions.
M. Shreedhar calcule que l’achat de Jean Coutu gonflerait les bénéfices de Metro de 19,6 à 28,5 %, selon le prix payé, celle du Groupe de pharmacies Katz, de 12,7 à 21,2 % et enfin celle d’Overwaitea, de 12,4 à 17,5 %.
Et si Metro empruntait le plus possible, jusqu’à ce sa dette atteigne 3,5 fois son bénéfice d’exploitation, pour racheter 21 millions ou 14 % de ses actions, son bénéfice grimperait de 11 %.
Si Metro vendait le reste de ses actions d’Alimentation Couche-Tard, l'effet sur le bénéfice grimperait à 16 %, calcule M. Shreedhar.