Transat A.T. (Tor., TRZ.B, 9,38 $)
Le voyagiste bénéficie aussi d’un important levier de rentabilité, avec l’objectif d’amputer ses coûts d’un total de 75 M$, entre 2011 et 2015.
« C’est énorme quand on sait que son bénéfice d’exploitation a été de 17 M$ en 2012 », écrit Cameron Doersken, de Financière Banque Nationale.
Cet analyste a fait passer son-cours de 9 à 13,50 $ au cours de l’été.
Chaque 10 $ de plus sur un forfait estival de 900 $ ou d’un forfait hivernal de 1 100 $ par exemple, ajoute environ 10 millions de dollars au bénéfice d’exploitation et de 0,15 à 0,20 $ au bénéfice par action, estime pour sa part Ben Vendittelli, de Valeurs mobilières Banque Laurentienne.
La société a promis un retour à la rentabilité en 2013 et a réduit sa capacité de 12 % en Amérique du Nord pour y arriver.
Des prix de ventes plus élevés et de meilleures marges devraient se traduire par un bénéfice de 0,70 $ par action en 2013 et de 1 $ en 2014, prédit M. Vendittelli. Il a accru son cours-cible deux fois à 21 $ depuis juin.
Transat doit regagner la confiance des investisseurs après avoir perdu 17 M$, en 2012. Son action vaut donc moins d8 9 fois les bénéfice prévus dans 12 mois.
GLV (Tor., GLV.A, 2,80 $)