George Cope, président de BCE, et Ian Greenberg, président d'Astral, à l'annonce de leur union, le 16 mars 2012.
Dvai Ghose, l’analyste de Canaccord Genuity, n’a jamais été convaincu que la stratégie de convergence média de BCE soit le moteur de croissance espéré.
Les plus récents résultats de la société, meilleurs que prévus à certains égards, ne changent pas son opinion.
Il continue d’affirmer que 6,4 milliards de dollars dépenses pour acquérir CTV et Astral Média ont été une « erreur stratégique qui a fait dévier le capital et l’attention où il aurait dû aller, soit dans les actifs de connectivité », écrit l’analyste, dans un rapport publié après le dévoilement des résultats du premier trimestre.
Les activités média de BCE augmentent leurs revenus de seulement 3 % tandis que le bénéfice d’exploitation est inchangé, au premier trimestre, si Astral avait déjà fait partie de BCE, un an plus tôt. L’achat d’Astral s’est conclut le 5 juillet 2013.
Les pressions de Netflix et de la télé à la carte
Déjà, BCE ressent l’effet de la concurrence des services de téléchargement télé de Netflix, Apple et Google sur ses revenus d’abonnement et publicitaires.
Les chaînes spécialisées moins populaires de BCE risquent aussi perdre des clients une fois qu’elles ne seront plus imposées dans les forfaits de chaînes à partir de 2015, comme le veut la Commission de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), craint aussi M. Ghose.
L’analyste prévoit aussi que les marges des chaînes de télé sportives TSN et RDS diminueront après avoir perdu les droits principaux de retransmission des matches de hockey de la Ligue nationale de hockey à Rogers Communications.
Sans acquisition, peu de croissance