La relation entre l’endettement et la santé est si claire dans l’esprit de Pascale Lahaie que cette médecin de Trois-Rivières est allée jusqu’à prescrire un redressement financier à certains de ses patients. Elle les référait au Centre d’intervention budgétaire et sociale de Trois-Rivières pour qu’ils recouvrent la santé financière et physique!
Si le lien est si net, cela soulève des questions. Devrions-nous imputer une part des responsabilités aux prêteurs?
Contrairement aux chaînes de restauration rapide qui n’ont pas accès au dossier médical de leurs clients, les prêteurs ont une bonne idée de la situation financière de ceux qui cognent à leurs portes. Pourquoi accorder une capacité d’emprunt plus grande que ce que les gens peuvent assumer?
Je n’ai rien contre le crédit, il faut vivre en son temps, mais il y a quand même des limites.
Si une situation financière précaire peut causer des problèmes de santé physique, je le demande encore une fois, qu’attend-on pour ramener l’éducation financière à l’école ? Et quand allons-nous généraliser l’accès à des conseillers financiers et budgétaires?
Alors, on se souhaite quoi? Santé et prospérité ? Ou l’inverse?
Mes excuses
À mes collègues, dont les pépins de santé m’ont permis de démarrer cette chronique. Je sais que ça n’a rien à voir avec vos finances. Enfin j’espère…
À surveiller
Le prochain numéro du magazine Les Affaires Plus, dont ce billet s’inspire. En kiosque le 6 février et disponible pour la première fois en version iPad.
Appel à tous
Il y a ceux qui se rendent malades avec l’argent, et il y ceux qui rendent les autres fous avec l’argent. Je pense entre autres aux couples. Je cherche des témoignages de personnes qui sont ou ont été exaspérées par l’avarice de leur partenaire. J’assure l’anonymat à qui en fait la demande. Merci de partager vos anecdotes par courriel (cliquez sur «courriel», sous la description du blogue, plus haut à droite).
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