BLOGUE. Lors d’une récente conférence, un investisseur est venu me voir pour me questionner concernant les rendements boursiers récents.
En fait, il se plaignait de la piètre performance de son portefeuille, ayant obtenu un rendement négatif l’an dernier et ne faisant pas beaucoup mieux cette année. Lorsque je lui ai dit que la Bourse n’avait pas si mal fait, il a sursauté et ne comprenait pas.
C’est à ce moment que je lui ai demandé quel pourcentage de son portefeuille était investi dans les actions canadiennes.
« J’ai 100% de mon portefeuille au Canada. Mon conseiller m’a expliqué qu’il était plus prudent d’éviter les États-Unis…»
Depuis deux ans, j’ai entendu ce genre de remarques à plusieurs reprises. Or, après réflexion, je me demande où est la prudence dans le fait d’investir 100% de son épargne dans un petit marché comme celui du Canada, concentré dans les ressources naturelles où la diversification est pratiquement nulle.
Des arguments géo-politico-macroéconomiques