Les paniers à 2 points sont les plus payants, même pour LeBron James. Photo: DT
Quand on réalise un bon coup, on jubile. On jubile d'autant plus qu'on a pris des risques, en toute conscience, et on se félicite que cela ait bien tourné pour nous. On se dit alors que les dieux – ou la chance, si vous préférez – ont été bienveillants à notre égard.
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Bien. Mais, vous serez d'accord avec moi pour dire qu'il n'est pas très sage de s'en remettre aux dieux : un jour, la chance tourne en notre faveur, mais le lendemain, elle peut tout aussi bien tourner en notre défaveur. Pourquoi? Parce qu'à force de prendre de plus en plus de risques, il est logique de finir par échouer.
D'où l'interrogation existentielle suivante : quand prenons-nous trop de risques? Impossible à dire avec exactitude, me direz-vous. Eh bien, je ne suis pas aussi catégorique que vous. Pas depuis que je suis tombé sur une étude intitulée Misperception of risk and incentives by experienced agents.
Cette étude est signée par : Matthew Goldman, doctorant en économie à l'Université de Californie à San Diego (États-Unis) ; et Justin Rao, chercheur en économie chez Microsoft Research à New York (États-Unis). Elle montre quelque chose de fascinant : nous commettons tous une grossière erreur face à la prise de risque lorsque nous sommes en position avantageuse. À l'image des équipes de la NBA, et même de l'un des meilleurs joueurs de basket de tous les temps, LeBron James. Une erreur pourtant aisée à corriger…