Le week-end dernier, après avoir consulté un guide détaillé sur les autos, très bien fait en passant, je l'ai lancé au bout des bras, découragé et, surtout, plus mêlé qu'avant !
Je connais peu le domaine automobile, et cela ne m'intéresse pas beaucoup. De plus, je lis ce genre de guide seulement une fois les cinq, six ou sept ans, par obligation. Bref, c'est un fardeau !
Et là, j'ai eu un flash : c'est probablement ce que ressentent bien des épargnants après la lecture des nombreux textes de conseils sur le REER. Ces derniers sont assaillis constamment et bruyamment durant la période des REER, qui commence dès le début de l'année pour se prolonger jusqu'à la fin de février. Et l'information que les lecteurs reçoivent est souvent contradictoire, peu pratique et institutionnelle.
S'enrichir ou rester riche ?
Ce dernier aspect est important à comprendre. En effet, lorsqu'un spécialiste d'une grande institution financière est interrogé au sujet du REER, il a tendance à reproduire le message «correct» de son institution, comme «le REER est important», «cotisez le plus tôt possible», «diversifiez», «soyez prudent», etc. Il ne perdra pas son emploi avec un tel message !
C'est la même chose avec les nombreux planificateurs financiers qui ne font, la plupart du temps, que remâcher les recommandations classiques.
Alors que la réalité est que la constitution de votre REER dépend d'abord et avant tout de vos objectifs personnels. Et c'est là que j'estime important d'insister. En effet, pour la plupart de mes lecteurs qui ont moins de 60 ans et dont l'objectif est d'amasser le plus de capital possible avant leur retraite, la répartition d'actifs est simple et puissante : 100 % actions.