Avec des taux d’intérêt pratiquement à zéro, la politique monétaire de la Réserve fédérale est accommodante comme jamais dans l’histoire.
Il est vrai qu’une réduction des dépenses gouvernementales serait un facteur restrictif, mais cela ne ferait que réduire d’un cran une politique fort accommodante.
Les individus et les entreprises encaisseraient le choc et s’adapteraient assez rapidement. S’il y a un choc économique, tout indique qu’il serait temporaire, mineur et vite oublié.
Enfin, il ne faut pas oublier l’impact positif d’un tel développement. Le précipice serait en soi un pas en avant important vers la réduction du déficit gouvernement américain et ainsi la résolution d’un épineux problème.
Bernard Mooney