En lisant l’étude de l’analyste, on réalise qu’il y a une grande différence entre le cas d’Apple et celui de la plupart des autres anciens mastodontes du S&P 500. En effet, les autres titres ont atteint des pondérations massives en partie en raison de leur évaluation.
Ainsi, Cisco Systems en janvier 2000 a représenté plus de 3% de l’indice, tandis que le titre se vendait à 100 fois les bénéfices; Microsoft en 1998 se transigeait à 54 fois les profits; Intel en février 2000 était à près de 37 fois les bénéfices; Wal-Mart en 2002 à près de 28 fois les bénéfices.
C’est loin d’être le cas d’Apple. «Le titre se vend à 10 fois ses profits, sur la base des prévisions de cette année alors que l’évaluation médiane des titres ayant atteint 3% du S&P était de 24,1 fois.»
Si les titres géants ont sous-performé par la suite, c’est en grande partie en raison de leur évaluation élevée. Apple ne court pas ce risque, du moins pas encore.
La conclusion: la taille en Bourse d’Apple n’est pas en soi un facteur jouant contre la société.
Kulbinder Garcha recommande le titre avec un cours cible de 600$ US. Il prévoit des bénéfices par actions de 46,40$ US en 2011-12 et 51,91$ US l’exercice suivant. Cela se compare à 27,66$ US l’an dernier.
Bernard Mooney