M. Carrier trouve donc important que Warner joue un rôle de leader dans son quartier, autour du métro Berri-UQAM.
« Nous sommes dans une industrie qui reçoit des sous du gouvernement, rappelle-t-il. Je crois que c'est la moindre des choses. Nous n'avons pas choisi le quartier le plus facile. La perception du coin est à changer. Nous voulons oeuvrer dans un quartier inspirant. Nous voulons que notre présence ait un impact positif. »
L'industrie du jeu vidéo étant l'une des plus compétitives sur le marché de l'emploi à Montréal, M. Carrier reconnaît aussi que les employés « apprécient travailler pour une compagnie qui a à coeur le développement du quartier », un argument de plus, même petit, pour les attirer.
Pour l'instant, WB Games semble bien se plaire dans ses locaux, qui occupent deux étages et qui sont encore en grande partie inoccupés. Les futurs employés ne manqueront pas de place. L'endroit est aussi relativement lumineux. Et, à la blague, M. Carrier rappelle que le quartier a aussi son lot de « petits commerçants ».
« Quand on a le syndrome de la page blanche, il y a le parc à côté… »