C2-MTL, ou comment concrétiser une idée audacieuse en quatre étapes

Publié le 18/05/2013 à 00:01, mis à jour le 16/05/2013 à 14:49

C2-MTL, ou comment concrétiser une idée audacieuse en quatre étapes

Publié le 18/05/2013 à 00:01, mis à jour le 16/05/2013 à 14:49

Par Olivier Schmouker

Résultat ? L'événement tiendrait sur trois journées. Il se déroulerait dans un lieu inusité et transformé, où les participants pourraient trouver de l'inspiration tout autour d'eux - pas seulement en assistant aux conférences - et même vivre des émotions fortes. Il accueillerait des gens venus des quatre coins de la planète, qui en repartiraient stimulés comme jamais.

Puis, ce fut le sprint pendant les 12 derniers mois. Il a fallu monter une équipe : «Je voulais non seulement des personnes qui ne connaissaient rien à l'événementiel - pour leur fraîcheur -, mais aussi des personnes solides - pour leur expérience dans la gestion de projet. Un mix subtil», raconte M. Berthiaume.

Il a également fallu convaincre d'éminents conférenciers de venir à C2-MTL, ce qui était complexe, car la plupart préfèrent décliner toute participation aux premières éditions d'événement. «J'ai lâché un gros "YES !" quand notre première star [Robert Wong, directeur de création principal chez Google Creative Lab] nous a dit "oui"», poursuit-il. Il a encore fallu monter en très peu de temps les installations éphémères de la New City Gas, dans le quartier Griffintown, qui comprenaient des conteneurs aménagés pour se rencontrer et se détendre, des kiosques de restauration biologique et même une immense bulle de plastique où l'on pouvait laisser libre cours à sa créativité.

«Nous avions sous-estimé la complexité de tout mettre en place dans les derniers jours. C'était une première pour nous, si bien qu'il a fallu nous adapter aux difficultés qui surgissaient de toutes parts», dit Mme Lakhdari.

Bilan : 1 250 participants issus de 34 pays et de 30 industries, dont 85 % étaient des pdg, des membres de la haute direction ou des cadres supérieurs ; et des conférenciers de haut vol, comme l'oscarisé Francis Ford Coppola, Michael Eisner, ex-pdg de Disney, et Patrick Pichette, chef de la direction financière de Google.

«Mon plus beau souvenir, c'est ce qui m'est arrivé lors de la deuxième journée, dit Jean-François Bouchard. Dans la cour centrale, un type tatoué partout m'a arrêté pour me dire "Hé, c'est super, C2-MTL, c'est super stimulant !" Et à peine cinq minutes plus tard, un haut dirigeant d'une grande institution financière canadienne m'arrête pour me dire "Hé, bravo, c'est vraiment stimulant cet événement !" Les deux étaient aux antipodes et ont pourtant utilisé le même mot, «stimulant». Je me suis dit que la mission était accomplie.»

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