«Nous comptons 1500 employés à Montréal. Environ 50% du personnel travaille du côté des services, 42% à la recherche et développement (R&D) et 8% à d’autres tâches. La R&D du centre de Montréal est centrée sur les systèmes multimédia et de réseautique, ce qui est différent des produits qui seront développés à Ottawa», soutient le président et chef de la direction d’Ericsson Canada, Mark Henderson, en entrevue.
Ce dernier ne peut préciser le nombre d’employés qui feront partie du nouveau centre de R&D d’Ottawa: «Des 2500 emplois de Nortel que nous souhaitons préserver, environ 400 travaillent sur la technologie LTE à Ottawa, mais le chiffre final n’est pas arrêté», dit-il.
Selon l'entreprise, le centre de recherche et développement et de services de Montréal demeure l'un des plus importants d'Ericsson à l'extérieur de la Suède: «Nous sommes constamment à la recherche de nouveaux projets ou mandats pour notre centre montréalais, mais pour le moment, l’entente avec Nortel n’y aura aucun impact», affirme-t-il.
À l’heure actuelle, en excluant les nouveaux employés qui logeront à Ottawa et ceux de Montréal, Ericsson possède des bureaux à Vancouver et à Toronto qui comptent respectivement 200 et 150 travailleurs.
Ericsson a acheté la division sans-fil de Nortel cette fin de semaine pour un montant de 1,13 milliard de dollars américains. Le service des ventes et du marketing de cette division sera logé à Dallas, au Texas, alors que les activités de recherche et développement seront effectués à Dallas et à Ottawa.
Le gouvernement ontarien a par ailleurs annoncé son intention de demander au fédéral de bloquer la transaction et favoriserait une alliance Nortel-Research in Motion. M. Henderson a refusé de commenter les intentions du gouvernement ontarien.
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