Les policiers fédéraux utilisent de plus en plus les sites de réseautage social comme Facebook, MySpace, LinkedIn et Twitter, à la recherche de suspects, d'éléments de preuve et de données confidentielles.
C'est ce que révèlent des documents du département de la Justice des Etats-Unis obtenus en vertu de la loi sur l'accès à l'information par la Electronic Frontier Foundation (EFF), un groupe de défense des libertés civiles.
Ces documents indiquent que les policiers échangent déjà des messages avec les suspects, ciblent leurs amis et épluchent les informations privées mises en ligne _ comme des messages, des photos et des vidéos.
Les policiers peuvent ainsi, parfois, contrevérifier l'alibi fourni par un suspect. Les photos mises en ligne peuvent, quant à elle, permettre de découvrir une nouvelle richesse lorsque bijoux et voitures sont mis en évidence.
Des policiers ont ainsi récemment mis la main au collet d'un homme recherché pour fraude, quand il s'est vanté sur Facebook de tout le plaisir qu'il avait au Mexique.
Les documents du département de la Justice mettent en relief l'utilité de sites comme Facebook et les autres dans le cadre d'une enquête policières. Ils ne fournissent toutefois aucune balise quant à leur utilisation, même s'ils précisent que les agents du service du Revenu ne doivent pas faire usage de tricherie ou créer de faux comptes dans le but d'obtenir des renseignements _ une mesure que l'EFF applaudit.