Ces sociétés ont aussi employé plus de 14 millions de personnes en 2011, soit un bond de 6% par rapport à l'année précédente, avec une progression moyenne de près de 2% par an, sur la décennie 2000 à 2011.
Dans le sillage de la crise financière de 2008, le chiffre d'affaires global des 250 sociétés a toutefois reflué de plus de 3% sur un an à quelque 4.000 milliards de dollars.
Mais en 2011, le même panel d'entreprises a vu le total de ses revenus progresser de 5% sur un an, à plus de 4600 G$US, soit près de 240G$ de plus qu'en 2010.
3-Importants investisseurs en R-D
Outre un gros gisement d'emplois et de revenus, l'internet reste aussi, malgré la crise, l'un des secteurs les plus innovants.
Les 250 sociétés-pilotes ont ainsi investi en moyenne plus de 1,2G$ US sur la seule année 2011 dans leurs branches R-D, ce qui représente un effort supplémentaire de près de 6% par rapport à l'année précédente.
Et sur la période 2000/2011, la progression moyenne annuelle des investissements dans l'innovation, pour le panel observé, s'établit à environ 3%.
4-Bénéfices: une progression annuelle de 6%
Autre signe de la bonne résistance des TIC, après une chute spectaculaire de leur rentabilité nette en 2008 (-44% sur un an) qui fut la conséquence directe du choc des subprimes, la reprise pour les 250 premières sociétés de l'OCDE a été prompte et solide.
Ainsi en 2010, elles affichaient un bénéfice net moyen de 1,6 milliard de dollars, apprécié de 44% en un an, et plus que doublé en deux ans. Les comptes de 2011 révèlent toutefois un reflux (-17%) de la rentabilité qui ne semble pas peser lourdement sur la progression annuelle moyenne de 6% enregistrée sur la décennie 2000-2011.
Le développement de l'Internet mobile a bel et bien dopé le secteur des high-tech, et à bien des égards l'économie mondiale dans son ensemble, dans une période d'instabilité économique et financière persistante, concluent les analystes de l'OCDE.
5-Appréciées des investisseurs
Et les investisseurs semblent partager ce constat. Ils ont d'ailleurs fait des TIC une de leurs cibles privilégiées, à telle enseigne que ce secteur a attiré l'an dernier plus de 50% de la totalité du capital d'investissement disponible aux Etats-Unis, qui reste "le premier marché mondial", selon l'OCDE.