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Visages noircis, problèmes respiratoires, désastres environnementaux... L'industrie minière du Québec a constaté qu'elle projetait encore l'image des années 1960-1970. Pour y remédier, elle vient de former une organisation baptisée Minalliance.
" Nous croyons que la contribution de l'industrie minérale au développement économique et social aurait intérêt à être mieux connue des Québécois ", explique Claudine Renauld, directrice générale du regroupement.
En choisissant de parler d'industrie " minérale " plutôt que " minière ", le regroupement veut souligner le fait que la filière ne se résume pas aux entreprises qui explorent et qui exploitent les gisements, mais qu'elle inclut aussi leurs fournisseurs de services et d'équipement.
Une industrie méconnue
Minalliance est formée de l'Association minière du Québec, de l'Association de l'exploration minière du Québec, de sociétés exploratrices et exploitantes, d'entreprises de services, d'institutions financières et d'équipementiers. Une cinquantaine de partenaires en tout.
En 2009, un sondage de l'Association canadienne des prospecteurs et entrepreneurs du Canada a révélé que les deux tiers des Canadiens ne connaissaient presque rien de l'industrie minière. De là est née l'idée de Minalliance.