S.O. - Je connais bien DavidsTea. Elle s'est inspirée de nous. On trouve des marques locales fortes dans plusieurs pays, mais il n'y a pas de marque de thé mondiale. Une marque que l'on retrouverait avec bonheur dans tous les hôtels. Comme il en va du café. Notre stratégie est donc mondiale. Elle se déploie indépendamment de la concurrence locale. Et puis, le marché est grand et en croissance. Il y a de la place pour tout le monde.
D.B. - Votre thé est un produit premium et non un produit de luxe. Quelle est la différence ?
S.o. - Le premium, ou haut de gamme, c'est le luxe accessible. Le luxe est exclusif, il exclut certains consommateurs. Le thé ne peut pas exclure. C'est un produit de bien-être, de partage.
D.B. - Qu'est-ce que le Café Kousmichoff ?
S.O. - C'est une occasion d'affaires que j'ai saisie. Le local au-dessus de ma boutique des Champs-Élysées s'est libéré. J'ai décidé d'en faire un café qui raconte l'histoire de Kusmi. Je jongle avec l'idée d'ouvrir des Cafés Kousmichoff dans les grandes capitales. Mais restaurateur, c'est un autre métier. Il faut que j'y mette le temps.