Photo: Casse-Noisette
Les organismes culturels n’ont pas la vie facile depuis qu’un gouvernement conservateur a été élu à Ottawa.
Pour améliorer leur financement, Les Grands Ballets Canadiens de Montréal veulent profiter de la popularité naissante chez nous du concept européen des marchés de Noël en créant le Marché Casse-Noisette. Cela en misant sur leur événement phare, le ballet Casse-Noisette, ce conte d’Hoffmann chorégraphié en 1964 par Fernand Nault sur la musique de Tchaïkovski.
Présenté pour la première fois du 24 novembre au 5 décembre, juste avant le Salon des métiers d’art de Montréal, le Marché Casse-Noisette se tiendra au Palais des congrès de Montréal dans une ambiance que ses organisateurs assurent féérique. « Ça va être unique ! », lance le bien nommé directeur général des Grands Ballets Canadiens, Alain Dancyger.
Soixante-dix (70) exposants triés sur le volet offriront une variété de produits que M. Dancyger a voulu le plus exclusif possible, comme des accessoires de mode, de décoration, des produits de beauté, des articles de cuisine, des jouets, etc. « Nous voulons que notre Marché devienne une destination incontournable pour acheter des cadeaux de Noël. »
Le point fort, promet le dg, sera l’ambiance inspirée de la plus pure tradition des marchés de Noël, qui vaudra à elle seule les droits d’entrée réguliers de 5 $. En plus de ces droits, les exposants verseront aux Grands Ballets 10 % de leurs ventes et un loyer de 2 100 $ pour un espace de 10 m2.