Andrew Solnordal, directeur régional pour Gulf & Fraser, une coopérative d'épargne et de crédit basée en Colombie-Britannique, a décidé de prendre les choses en main.
Il s'est donné pour mission de rencontrer ses 80 employés... à chaque trimestre! Donc, en plus de ses multiples réunions, il a ajouté 320 rencontres par année à son agenda, a-t-il récemment expliqué au Harvard Business Publishing.
La qualité avant la quantité
Est-ce une méthode à adopter ? Pas nécessairement, répond Pierre Lainey, chargé de formation en management à HEC Montréal. Ce n'est pas une question de quantité, mais de qualité, explique-t-il.
« Certains employés perçoivent les rencontres trop fréquentes comme du micro management », dit-il. Ils se questionnent souvent sur le fondement de ces rencontres et sur la pertinence de celles-ci, ajoute-t-il. Elles n'ont donc pas un appui unanime, selon lui.
Occasion en or
Selon le professeur, les rencontres avec le grand patron sont des occasions idéales pour que celui-ci fasse la connaissance de ses employés. C'est également une belle occasion pour les échanges constructifs.
Évidemment, il y aura toujours des cyniques, mais le but principal de ces rencontres est avant tout que le grand patron apprenne à connaître ses salariés.
Car comment peut-on influencer les gens sans les connaître ? On ne peut pas, s'exclame Pierre Lainey. Alors en tant que leader, favorisez les échanges moins fréquents, mais de qualité et pour détendre l'atmosphère et encourager la conversation, faites des rencontres conviviales et informelles, suggère le professeur.
Add 300 meetings to your calender (en anglais)
