Comme tous les leaders devraient le faire, M. Dumont a assumé l'entière responsabilité de la débâcle et annoncé qu'il ne sera pas à la tête de l'ADQ lors des prochaines élections.
Son parti a recueilli 17 % des voix et n'a fait élire que sept députés, un résultat loin des 41 sièges remportés au dernier scrutin en mars 2007. Avec une telle performance, l'ADQ perd son statut de parti officiellement reconnu à l'Assemblée nationale, qui garantit des budgets recherche et plus de temps de parole en Chambre.
« Les Québécois ont tranché et nous acceptons ce verdict », a-t-il déclaré devant des partisans. « Dans ce contexte, j'assume, devant les Québécois, devant nos candidats défaits, toute la responsabilité. Et vous ne serez pas surpris de m'entendre vous dire que je ne serai pas à la tête de mon parti lors des prochaines élections générales au Québec », a-t-il ajouté.
M. Dumont, 38 ans, a été réélu dans sa circonscription de Rivière-du-Loup et a affirmé qu'au cours des prochaines semaines, il travaillera à la transition au sein du parti.
Au chapitre de la succession de M. Dumont, un quotidien québécois a avancé le nom de quelques candidats potentiels tels que Gérard Deltell, un ancien journaliste de TQS qui a été élu dans la circonscription de Chavreau et Marie Grégoire, ancienne député adéquiste de Berthier et actuelle membre du « Club des ex » à Radio-Canada.
En début de campagne, le chef adéquiste a fait un mea culpa durant lequel il a reconnu qu'il avait fait des erreurs depuis son accession au poste de chef de l'opposition officielle.
La Presse Canadienne et CBC.ca