Mme Marois en était à sa première campagne comme chef. Par ailleurs, c'était la première fois qu'un grand parti proposait une femme pour diriger le Québec.
La chef du PQ a mené une campagne d'arrache-pied depuis plus d'un mois pour regagner du terrain que le parti, alors dirigé par André Boisclair, avait perdu aux dernières élections de mars 2007.
En effet, le PQ devenait l'opposition officielle en avril 2003 avec 45 sièges et 33 % du vote, pour tomber encore à 36 sièges et 28 % du vote, en mars 2007, une performance jamais vue depuis la fondation du parti. Les Québécois ont élu 51 députés péquistes hier, soit un appui populaire de 35 %.
Son parti « revient de loin », a-t-elle souligné. « La prochaine fois, ce sera la bonne », a-t-elle avancé.
Avec La Presse Canadienne