Jacques Landreville - La clarté avant tout

Publié le 13/02/2010 à 00:00, mis à jour le 07/10/2013 à 14:28

Jacques Landreville - La clarté avant tout

Publié le 13/02/2010 à 00:00, mis à jour le 07/10/2013 à 14:28

En matière de pratiques de rémunération de la haute direction, Jacques Landreville, président du conseil d'administration de Colabor, est un partisan déclaré de la clarté. " L'entreprise crée de la valeur ou n'en crée pas. Si on peaufine trop les règles, on finit par ne pas s'y retrouver ", affirme-t-il. Ainsi, pour ce dirigeant d'expérience, il n'est pas souhaitable que certains gestionnaires soient récompensés pour l'atteinte d'objectifs spécifiques si les résultats totaux ne sont pas positifs. " Nous partageons le bonheur lorsqu'il y en a ", résume-t-il.

Colabor est un important grossiste du secteur alimentaire. Le modèle d'entreprise de Colabor est identique à celui d'Uni-Select, que M. Landreville a dirigé pendant 16 ans, jusqu'en 2007.

Chez Colabor, les primes à court terme versées aux hauts dirigeants reposent sur l'atteinte d'objectifs liés à l'augmentation des ventes nettes et à la croissance du bénéfice avant intérêts, impôt et amortissement (BAIIA). Les dirigeants ont aussi des objectifs individuels à atteindre. L'ensemble de ces objectifs est fixé par un comité du conseil, le comité de régie d'entreprise et des ressources humaines. Ce comité travaille en collaboration avec la direction de l'entreprise et a retenu les services d'une firme externe spécialisée en rémunération. En revanche, la rémunération du président de la société est discutée et approuvée par le conseil d'administration.

Encore récemment constituée en fiducie de revenus, Colabor a terminé en décembre dernier sa conversion en société par actions. Elle est cotée à la Bourse depuis 2005.

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