On s'accroche! Dix résolutions pour passer au travers de 2023


Édition du 18 Janvier 2023

On s'accroche! Dix résolutions pour passer au travers de 2023


Édition du 18 Janvier 2023

Par Les Affaires

En 2023, on attache notre tuque! (Photo: Martin Flamand)

Pénurie, inflation, récession, guerre qui perdure, chaînes d’approvisionnement ralenties: on sait que l’année démarre dans un rude contexte. Le milieu des affaires devra toutefois garder le cap malgré de forts vents contraires. Les Affaires présente dix actions à mettre en pratique pour que votre entreprise puisse affronter la tempête.


«Amicaliser» les chaînes logistiques

L’année 2023 sera-t-elle synonyme de nouveaux amis? Le «friend shoring»— une expression qui décrit le commerce entre des partenaires partageant les mêmes valeurs démocratiques — est une tendance lourde qui pourrait bien s’accélérer en 2023. En octobre, la ministre canadienne des Finances, Chrystia Freeland, a créé une commotion dans certains milieux. Lors d’une conférence à Washington, elle a déclaré que le Canada devrait embrasser le friend shoring. Bref, les entreprises canadiennes auraient tout intérêt à brasser des affaires avec des partenaires situés dans des démocraties libérales plutôt que dans des régimes non démocratiques.

Sa prise de position survient alors que l’invasion russe de l’Ukraine et le renforcement de l’autoritarisme en Chine chambardent la chaîne logistique de nombreuses entreprises dans le monde. Plusieurs analystes ont déchiré leur chemise, affirmant que le friend shoring était une mauvaise idée. Selon eux, cette approche priverait des entreprises canadiennes d’importantes occasions d’affaires, notamment pour réduire leurs coûts de production.

Cela dit, sans renoncer à la Chine, nos entreprises ne semblent pas accorder une importance majeure à ce risque de voir augmenter leurs coûts en faisant des affaires avec des pays ayant des coûts de main-d’oeuvre plus élevés. En fait, elles achètent et vendent déjà de plus en plus de produits aux 38 pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui regroupe 38 pays industrialisés et démocratiques, comme le Canada, le Japon, le Mexique ou l’Allemagne, mais pas la Chine ou la Russie. Bref, les entreprises canadiennes y trouvent leur compte, et elles n’ont pas attendu la recommandation de la ministre Freeland pour faire du friend shoring.

En 2021, les échanges commerciaux du Canada avec les 38 pays de l’OCDE ont totalisé 1 014 milliards de dollars canadiens (G$CA), selon Statistique Canada. C’est neuf fois plus élevé qu’avec la Chine, à 113,9 G$.

Enfin, sauf de rares exceptions, comme le Vietnam, un régime communiste (par l’entremise de l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste ou PTPGP), tous les accords de libre-échange en vigueur du Canada ont été conclus avec des démocraties libérales.

-François Normand

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