Ce type de politique existe déjà dans le monde, surtout dans les pays industrialisés. Elles encadrent des enjeux fondamentaux liés à la qualité de l’eau, la pollution atmosphérique, la congestion routière, sans parler de l’enfouissement des déchets.
Or, le Canada traîne la patte dans ce domaine. Il se situe bien loin derrière d’autres pays membres de l’OCDE tels que l'Allemagne, la Norvège et le Royaume-Uni.
À Londres, par exemple, la tarification de l'utilisation de l'automobile a contribué à réduire de 36% la circulation dans une zone de congestion routière. De plus, cette chute a généré de nouveaux revenus qui ont permis aux autorités d'améliorer le réseau de transport dans la métropole britannique.
À l'autre bout du monde, Singapour tarifie la consommation d'eau - cette politique est toutefois assortie d'un crédit d’impôt pour en compenser l’impact sur les ménages à faible revenu. Cette stratégie a permis de réduire de 9% la consommation d'eau dans la cité État.
Le Québec n'est pas en reste, où l'on compte déjà quelques exemples d'écofiscalité.
Des exemples d'écofiscalité au Québec