Luc Mayrand a grandi à l'ombre du Stade olympique dont il a suivi, ébahi, la construction. Avec sa curiosité insatiable, à 10 ans seulement, le système de classification Dewey de la bibliothèque de son quartier n'avait plus de secret pour lui, tant il l'avait fréquentée. «C'était une façon économique de découvrir le monde», précise-t-il.
Une passion qu'il a conservée, puisque sa bibliothèque personnelle compte 20 000 livres, qu'il a tous lus. Il possède une riche collection de B.D., presque toutes en français. Chaque année d'ailleurs, lorsqu'il revient à Montréal pour visiter sa famille, M. Mayrand ne manque jamais de faire un détour à la boutique Débédé de la rue Saint-Denis.
«La magie de la B.D., c'est quand tu essaies d'imaginer ce qui s'est passé entre deux cases», explique-t-il, ajoutant qu'il a particulièrement été influencé par la série de science-fiction Valérian et Laureline. «Ils nous font visiter plein d'univers et découvrir plusieurs civilisations.»
D'aussi loin qu'il s'en souvienne, le jeune Mayrand fabriquait des maquettes de cathédrales, d'immeubles, d'avions et autres avec n'importe quel matériau qui lui tombait sous la main.