Les deux associées principales d'AmorChem, Inès Holzbaur et Élizabeth Douville, voient dans cette première vente ainsi que dans les 22 projets en cours la preuve du succès de leur modèle innovant. «On a dès le départ voulu s'intéresser à la découverte dans une phase très précoce de son développement. Puis, au lieu de créer une entreprise dérivée pour chaque technologie prometteuse, on a choisi de prendre une licence sur la technologie pour ensuite la faire évoluer en soutenant le laboratoire de recherche jusqu'à ce qu'elle soit à un stade proche de la commercialisation et qu'elle puisse alors être reprise en main par l'industrie pour être introduite sur le marché», expliquent les associées.
Leur principal défi : une exigence de rendement à court terme, difficilement conciliable avec la prise en charge à une phase précoce du développement des résultats de la recherche universitaire.
Le premier succès leur prouvant néanmoins que c'est possible, les deux associées continuent leur chemin et pensent déjà à la deuxième phase. «Avec 22 projets, nous avons presque épuisé notre fonds de 41 M$. Nous aimerions, l'année prochaine, que le fonds soit recapitalisé afin de mener une nouvelle ronde de projets.»
22: Nombre de projets en cours au laboratoire de chimie NuChem Therapeutics.
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