Avant tout, Benoit Daignault doit démontrer aux PME qu'EDC n'est pas seulement «la banque de Bombardier».
Le défi est d'augmenter la visibilité de l'agence, malgré un modèle d'activité qui ne lui donne pas d'accès direct aux exportateurs, puisqu'il consiste à passer par les institutions financières pour servir ses clients.
«Les entrepreneurs qui nous connaissent nous adorent, mais nous demeurons peu connus, affirme M. Daignault. On a un bon travail de communication à faire.»
Bilingue, natif de Montréal, diplômé de HEC Montréal, Benoit Daignault se promet d'améliorer les choses au Québec. «Je veux que, dans cinq ans, la communauté des PME québécoises me dise qu'EDC a ajouté de la valeur à leur société.»
Benoit Daignault, Président et chef de la direction, Exportation et Développement Canada
Natif de Montréal, diplômé de HEC, M. Daignault est entré à EDC en 2004, où il a été premier vice-président développement des affaires, puis premier vice-président, responsable du Groupe du financement et des investissements. Avant de se joindre à EDC, l'homme de 52 ans a passé plus de 10 ans chez General Electric Capital, où il a exercé des fonctions à responsabilités croissantes tant au Canada qu'aux États-Unis.
4 %: Pourcentage des entreprises canadiennes qui exportaient en 2013.
46: Actifs d’EDC, en milliards de dollars, au troisième trimestre de 2014.
7 165: Nombre de clients d’EDC en 2013. De ce nombre, 77 % sont des PME.
90 %: Pourcentage des transactions – assurance crédit, garanties bancaires, assurance risques politiques et assurance cautionnement – réalisées en partenariat avec des institutions financières.
Source: EDC