« Pour être concurrentiel sur le marché canadien, qui est très mature, nous devons focaliser sur ce que nous faisons de mieux, soit l'assurance collective et la gestion de placement », poursuit-il, ajoutant que les revenus tirés du marché des prestations d'invalidité est plus attrayant pour un assureur. Ajoutons à cela les faibles taux, qui minent les rendements des assureurs dont une part importante des revenus est tirée de produits sensibles aux taux, comme l'assurance vie individuelle justement, et la manoeuvre de Standard Life n'a rien d'étonnant.
La gestion des fonds de caisse de retraite est un marché où Standard Life estime avoir l'avantage. « Les plateformes déployées par Standard Life sont intégrées, permettant l'accumulation de l'épargne personnelle, la gestion des régimes collectifs, des placements et des régimes d'actions », soutient Charles Guay.
La société se positionne également comme consultant en matière de retraite, disant pouvoir « personnaliser notre offre de placements ». Ainsi, pour les produits de retraite, les différents portefeuilles offerts aux cotisants des régimes de retraite « sont à la fois selon un profil de risque et également en fonction du cycle de vie », explique Charles Guay.
Les initiatives gouvernementales concernant l'épargne retraite -RVER, RPAC- constituent également une occasion de positionnement, estime pour sa part David Nish. « Il faut intégrer les gens dans un réflexe et une infrastructure d'épargne. Mais si on veut générer des rendements intéressants pour le long terme, on ne peut pas le faire avec seulement des produits de base.
Il faut y aller de solutions un peu plus sophistiquées c'est une avenue dans laquelle Standard Life entend s'engager. Il y a d'une part « la reconnaissance de marque » que la société estime pouvoir tirer de son implication dans les programmes gouvernementaux. Bref, on sème à long terme.