Jean Bélanger, président et chef de l'exploitation de Premier Tech. [Photo: Benoît Lepage]
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«Oui, nous visons le fameux milliard, avance le président et chef de l'exploitation de Premier Tech, Jean Bélanger. Mais il faut que ce soit profitable ! Il n'y a aucun intérêt à atteindre cet objectif de revenus si c'est pour perdre de l'argent. On ne sera bons que si on assure la pérennité de l'entreprise, tout en respectant notre culture.»
La feuille de route de l'entreprise de 92 ans est impressionnante. Dix-neuf acquisitions depuis 2008. Une équipe de 3 009 personnes dans 22 pays et des usines dans 13 d'entre eux. Un siège social à Rivière-du-Loup qui donne du travail à 800 «équipiers» - le terme «employé» est banni chez Premier Tech, tout comme le mot «étage» dans le bel immeuble contemporain louperivois, plutôt aménagé en secteurs. Une façon de combattre la hiérarchie, de reconnaître que le succès de l'entreprise vient de ceux qui oeuvrent autant sur le terrain qu'en laboratoire ou en comité de direction.
Depuis son retrait de la Bourse en 2007, après une présence de 20 ans, Premier Tech a une croissance annualisée qui oscille entre 12 et 14 %. Celle-ci est autant interne que par acquisitions, cette dernière se faisant en accéléré depuis 2008 et beaucoup en Europe. Les dernières transactions datent de l'automne 2014. Premier Tech a alors mis la main sur deux sociétés allemandes, Rewatec et Rota, spécialisées dans la récupération des eaux de pluie et le traitement décentralisé des eaux usées.
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