Deuxième constat : une proportion élevée de Québécois semble mal comprendre que l'entreprise est essentielle à la création de richesse et, surtout, à l'enrichissement par l'accroissement de la productivité. Depuis les travaux du prix Nobel d'économie Ronald Coase dans les années 1930, nous comprenons que l'entreprise existe parce qu'elle réduit les «coûts de transaction» : elle simplifie l'organisation du travail, la prise de décision, l'investissement. Et elle permet l'imputabilité du résultat d'ensemble à un patron. L'entreprise mobilise et solidarise le capital, le travail et le savoir vers l'accomplissement efficace et productif de sa mission. La recherche de productivité est la seule raison d'être de l'entreprise. Et le système concurrentiel assure que la croissance de cette productivité soit pour l'entreprise une condition de survie à long terme. Bref sans entreprise, pas de création de richesses.
Troisième constat : une majorité de Québécois ne comprennent pas à quel point l'entreprise ne fait pas que créer de la richesse ; elle la distribue.