La Banque du Canada n’aurait pas d’autre choix : la baisse de taux ou le ralentissement de l’économie. Car le crédit, énergie vitale de l’économie, est toujours aussi rare. Les coûts de financement des banques demeurent si élevés que les banques repassent ces contraintes aux entreprises qui empruntent. Un rapport souligne que les conditions d’emprunt pour les entreprises se sont détériorées en septembre.
«Malgré la baisse concertée des taux d’intérêts de par le monde, les places boursières ne semblent pas capables d’inscrire gains», relève Dawn Desjardins, économiste en chef adjoint à la RBC.
De plus, la baisse du prix des matières premières a affaibli la dynamique de croissance canadienne.
La RBC est d’avis que la Banque du Canada optera pour une baisse significative, soit 50 points de base. Et si la baisse des taux d’octobre s’avérait plus faible que prévue, ce ne serait que partie remise. En décembre le taux d’intérêt sera ramené à 2%, affirme la RBC.
À la CIBC, on table sur une baisse de 25 points de base au 21 octobre. "La Banque du Canada ne jouera pas toutes ses cartouches d'un coup. Elle voudrait jauger de l'efficacité des mesures déjà entreprises pour réduire les écartes de taux", dit Avery Shenfeld.