Le port de Savannah et sa région sont dotés d'infrastructures intermodales de transport modernes et efficaces. À elle seule, la GPA investit près de 100 millions de dollars par année pour acheter des équipements et rendre ses infrastructures plus efficaces et fluides.
Par exemple, les quelque 9 000 camions entrant et sortant du port croisent rarement des voitures avant de rejoindre le réseau d'autoroutes nationales près de Savannah (la 95 et la 16), et ce, principalement en raison de bretelles d'accès qui leur sont consacrées. Ainsi, en quelques minutes, les poids lourds se retrouvent sur les autoroutes.
Le réseau de chemin de fer qui pénètre dans le port - la fréquence est de 22 trains par semaine - permet aussi de faire circuler rapidement les marchandises pour les exporter ou distribuer les marchandises importées sur le marché américain.
À Montréal, le transport par camion pour entrer et sortir du port est problématique depuis très longtemps, car les camions et les voitures cohabitent rue Notre-Dame, qui longe les installations portuaires.
«Nous avons besoin d'un meilleur accès au port», insiste Mathieu Charbonneau.
De concert avec la Ville de Montréal, le ministère des Transports du Québec (MTQ) mène depuis 2013 une étude de faisabilité, servant entre autres à évaluer les coûts, pour améliorer l'accès au port de Montréal, et ce, par deux projets. Le premier consisterait à prolonger le boulevard de l'Assomption, reliant cette nouvelle voie de transport à l'avenue Souligny. Ainsi, les camions desservant le port de Montréal pourraient rejoindre directement le réseau autoroutier.
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