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Bombardier refuse d’envisager de poursuivre la Société de transport de Montréal (STM), advenant que celle-ci décide de lancer une nouvelle procédure d’appel d’offres publiques pour le rajeunissement de sa flotte de voitures du métro.
En entrevue avec LesAffaires.com, la direction de Bombardier a répété qu’elle était prête à débuter le travail avec sa partenaire Alstom pour réaliser le contrat de construction de voitures sur lequel les partis s’étaient entendus en décembre dernier.
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«Un nouvel appel d’offre nous apparaît inconcevable. Ce serait un gâchis considérable, tant pour les contribuables que pour les usagers qui vivent avec la plus vieille flotte de métro de la planète», a dit Marc-André Lefebvre, porte-parole de Bombardier Transport.
«Pour nous, une poursuite ? La voie juridique ? On ne veut même pas considérer cette possibilité. Nous ne sommes pas rendus là. Ce serait pour nous inconcevable de ne pouvoir réaliser l’entente que nous avons conclue avec la STM, le 14 décembre 2009.»
Cette entente concernait l’achat de la construction de 765 voitures de métro, avec une option de 288 voitures supplémentaires. Après la publication d’un avis international, deux sociétés -CAF et Zhouzhou- ont exprimé leur intérêt pour le projet.
Alors que la candidature chinoise a été disqualifiée dès le départ, celle de CAF a fait l’objet d’études minutieuses qui se prolongent encore. La firme indépendante Hatch Mott MacDonald, chargée de se pencher sur la proposition de CAF, n’aurait pas encore déposé son rapport final.