Inconnue il y a dix ans, La Compagnie électrique Lion a la réputation d’une entreprise qui dérange.
Après avoir pris de court l’industrie du transport scolaire, avec le développement d’un premier véhicule électrique, l’entreprise poursuit son développement, à coups d’innovations. Et si tout se passe comme prévu, ce sera bientôt les camions de Tesla qui se trouveront sur son chemin.
«Vous n’avez pas idée à quel point l’industrie nous hait !», laisse tomber, sourire en coin, le cofondateur et président de Lion, Marc Bédard. «Les manufacturiers d’autobus et camions nous haïssent. Mais les opérateurs (de transport) nous aiment et c’est tout ce qui compte.»
De ses installations de Saint-Jérôme, l’ex-associé de PriceWaterhouseCoopers lève le voile sur ses prochaines innovations et nous partage son point de vue sur la Politique d’électrification des transports du gouvernement du Québec.
Et apprenez-en plus, en lisant notre grand reportage sur l'électrochoc que Lion cherche à asséner à l'industrie nord-américaine du transport.
— Lion, un électrochoc dans l'industrie du transport
— Électrification des transports : tout part d'en haut
— Concurrence : la partie se joue maintenant