Le sauvetage de l'usine Bombardier de La Pocatière grâce au métro de Montréal est une "hypothèse fort intéressante", selon le premier ministre Philippe Couillard.
En mission à Washington vendredi, il a confirmé que des pourparlers sont en cours pour devancer une commande de rames destinées au métro de Montréal, cela afin d'aider les travailleurs de Bombardier.
Leur emploi est en effet compromis: le géant québécois n'a pas été retenu par la Caisse de dépôt pour fournir le matériel roulant de son Réseau express métropolitain (REM). Le contrat de 630 millions $ est plutôt allé à Alstom, le grand rival de Bombardier, sans aucune garantie minimale de contenu local québécois.
La Société de transport de Montréal (STM) pourrait venir à la rescousse des employés de La Pocatière, qui pourraient être mis à pied à compter de l'automne faute de contrat.
L'usine assemble déjà les rames Azur du métro de Montréal et une autre commande prévue pour 2036 pourrait ainsi être devancée, afin d'éviter les mises à pied.
En point de presse, M. Couillard a dit en avoir discuté avec la mairesse de Montréal, Valérie Plante.