Le projet de loi passera maintenant au Sénat où on s’attend à une solide opposition républicaine. Les démocrates qui ont pris les devants en tandem avec l’administration Bush pour faire passer ce texte de loi rapidement.
Il s’agit d’accorder une ligne de crédit de 14 milliards de dollars à ces entreprises pour les sauver de la faillite imminente.
Faute de fonds immédiatement disponibles, la mise en faillite de General Motors et Chrysler entrainerait des pertes d’emploi. Or, selon les démocrates, l’économie américaine, déjà très affaiblie, ne pourrait pas supporter sans sombrer dans un scénario équivalent à celui de la grande dépression des années 30.
La présidente de la Chambre des Représentants, Nancy Pelosi, a lancé un défi aux sénateurs. Dans une interview à Bloomberg, Nancy Pelosi a déclaré que si les sénateurs rejetaient le texte, la Chambre n’avait pas l’intention de siéger une deuxième fois pour en approuver une version modifiée.
Ce crédit de 14 milliards, associé à une émission de droits de souscription pour l’État américain, n’est pas une garantie absolue contre la faillite. Les rédacteurs du texte de loi ont prévu la nomination d’un «tsar» chargé de superviser la mise en œuvre des plans de restructuration.
Il disposera d’un droit de véto sur des dépenses de plus de 100 millions de dollars de la part de ces entreprises. Si le « tsar » n’est pas satisfait du processus de restructuration, il garde le pouvoir de déclarer ces entreprises insolvables et de leur demander de se protéger de leurs créanciers.
Avec Bloomberg
