Davie
En point de presse, Denise Verreault a par ailleurs dénoncé que des chantiers maritimes concurrents du sien bénéficient de soutiens gouvernementaux. Elle a notamment évoqué le cas de la Davie, à Lévis, qui a reçu pas moins de 600 millions $ de Québec au fil des ans et qui s'apprête à être vendue à Fincantieri, une société d'État italienne.
"Ç'a l'air d'être un cycle lavage-rinçage, lavage-rinçage..." a-t-elle lâché pour décrire les innombrables tentatives de relance du chantier de la Rive-Sud de Québec.
Mme Verreault presse Ottawa de réunir en quelques blocs les contrats de réparation de ses navires et de les partager entre différents chantiers à travers le pays. De cette façon, chaque entreprise saurait à quoi s'en tenir pendant un certain temps.
Elle a relevé que les deux chantiers à qui le gouvernement confiera la construction des nouveaux navires militaires seront également chargés de leur entretien pendant plusieurs années. Forts de ces contrats, ils pourraient être en mesure de demander des prix moins élevés pour d'autres travaux de réparation et ainsi faire une concurrence déloyale aux chantiers qui n'auront pas mis la main sur la manne, estime Mme Verreault.
Situés aux Méchins, en Gaspésie, les chantiers Verreault emploient entre 100 et 200 personnes selon les périodes. Les affaires de l'entreprise vont bien: son carnet de commandes est fort bien garni, du moins pour l'instant.