" Nous suivons attentivement tout ce que fait Zipcar. Nous ne sommes ni pour ni contre [l'entrée en Bourse de Zipcar]. Nous pourrions même envisager cette option si nous jugions que c'était la meilleure voie pour soutenir notre croissance, sans y sacrifier notre mission verte ", explique le président de Communauto, Benoît Robert.
Pour l'instant, l'entreprise d'autopartage s'est dotée d'un conseil d'administration et cherche des investisseurs prêts à participer au capital de l'entreprise en achetant des débentures convertible ou des actions.
Fondée en 1994, la québécoise compte 14 000 abonnés dans les régions de Montréal, Québec, Sherbrooke et Gatineau.
Pour sa part, Zipcar est considérée comme la plus importante entreprise de partage d'autos au monde, avec 6 500 véhicules. Elle est présente dans 28 États américains, ainsi qu'à Londres, à Toronto et à Vancouver.
Trois capital-risqueurs actionnaires souhaitent inscrire l'entreprise en Bourse, selon Bloomberg. Cela permettrait d'établir pour la première fois la valeur d'une entreprise de partage d'autos. Une fois cotée, Zipcar devra aussi afficher ses résultats financiers, ce qu'elle refuse de faire actuellement.