Une lueur d'espoir a surgi vendredi pour l'usine britannique de Bombardier Transport, dont l'avenir est menacé depuis la perte d'un important contrat aux mains de son rival allemand Siemens.
Dans le cadre de ses plans de croissance, le transporteur ferroviaire Southern a lancé vendredi un appel d'offres visant l'acquisition de 130 voitures. Celles-ci devront être livrées au plus tard en décembre 2013.
Le quotidien The Guardian avance que la valeur de la commande pourrait atteindre 250 millions de livres (386 millions $). Selon le journal, Bombardier "est clairement le favori" pour décrocher le contrat. On s'attend néanmoins à ce que Siemens, le français Alstom et le japonais Hitachi soient également en lice.
Pour Bombardier (TSX:BBD.B), l'obtention de la commande de Southern représenterait un baume après la perte du méga-contrat de 2,2 milliards $ pour le projet Thameslink, dans la région de Londres, obtenu par Siemens en juin dernier. La multinationale québécoise reluque également un contrat de 185 millions $ pour le projet CrossCountry.
La décision du gouvernement de David Cameron dans le dossier Thameslink a suscité l'indignation, puisqu'elle met en péril l'avenir de l'usine de Bombardier à Derby, la dernière à construire du matériel roulant au Royaume-Uni. En juillet, Bombardier a annoncé la mise à pied de 1400 de ses 3000 employés à Derby.
L'action de Bombardier a clôturé à 4,29 $ vendredi, en baisse de 1,4 pour cent, à la Bourse de Toronto.